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Sommaire

En quoi l’imagerie est-elle utile pour explorer le système digestif ?

L’imagerie médicale est incontournable pour diagnostiquer les maladies de l’appareil digestif : œsophage, estomac, intestin, foie, pancréas, voies biliaires… Elle permet de :

  • Détecter une inflammation, un polype, une tumeur ou une obstruction
  • Explorer les douleurs abdominales, troubles digestifs, pertes de poids inexpliquées
  • Suivre les maladies chroniques comme la maladie de Crohn, la rectocolite hémorragique ou la cirrhose
  • Guider des biopsies hépatiques ou des ponctions d’abcès

Quelles techniques sont utilisées ?

Technique

Indication principale

Échographie abdominale

Exploration initiale du foie, des reins, de la vésicule, du pancréas

Scanner abdomino-pelvien

Recherche d’inflammation, tumeur, appendicite, diverticulite

IRM digestive / hépatique / biliaire

Bilans hépatiques, voies biliaires, rectum, maladies chroniques

Lavement baryté (rare)

Étude du côlon en cas de contre-indication à la coloscopie

Échographie endovasculaire ou endoluminale

Examens spécialisés (pancréas, rectum, prostate…)

Certains examens nécessitent une injection ou une préparation digestive (à jeun, lavement, remplissage).

Le rôle du radiologue dans les pathologies digestives

Le radiologue :

  • Évalue les organes digestifs avec précision (épaisseur des parois, anomalies du foie ou pancréas…)
  • Réalise des gestes sous guidage (ponction, drainage, biopsie hépatique)
  • Collabore avec gastro-entérologues et chirurgiens digestifs
  • Suit les pathologies chroniques grâce à des protocoles d’imagerie réguliers

F.A.Q – Questions fréquentes

Peut-on voir une colite ou une appendicite en imagerie ?

Oui, grâce au scanner abdomino-pelvien ou à l’échographie selon l’âge.

Oui, l’IRM est utilisée pour l’intestin grêle, le rectum et dans les bilans de Crohn.

Elle est souvent le premier examen, mais peut être complétée selon les résultats.

Non. La gêne est surtout liée à la préparation (lavement, être à jeun, remplissage vésical…).

Radiologie interventionnelle et pathologies cardiovasculaires

La radiologie interventionnelle cardiovasculaire associe expertise en imagerie et gestes techniques pour traiter certaines maladies du cœur et des vaisseaux de façon minimale invasive.

Exemples d’actes réalisés :
Angioplastie : dilatation d’une artère rétrécie à l’aide d’un ballonnet, parfois suivie de la pose d’un stent.
Embolisation : occlusion ciblée de vaisseaux pour traiter un anévrisme, une malformation ou une hémorragie.
Thrombolyse ou thrombectomie : traitement des caillots (phlébite, embolie) sous contrôle radiologique.
Pose de filtres cave : prévention de l’embolie pulmonaire chez certains patients à risque.
Guidage de procédures vasculaires (ponctions, abords veineux complexes, drainage péricardique…).

Ces interventions permettent d’éviter ou de retarder certaines chirurgies lourdes, avec un temps de récupération réduit et une efficacité ciblée.

La radiologie interventionnelle est aujourd’hui un pilier du traitement des urgences cardiovasculaires, comme l’infarctus du myocarde, les anévrismes ou les emboles, contribuant à sauver des vies et améliorer la qualité de vie des patients.

En résumé

  • La radiologie permet d’explorer l’ensemble du système digestif
  • L’échographie, le scanner et l’IRM sont complémentaires selon la pathologie
  • Les examens sont souvent non invasifs et bien tolérés
  • Le radiologue est un acteur central dans le bilan et le suivi digestif

Mis à jour le 16/09/2025